En cette période de l’année, le poids, la stagnation et le marasme nécessitent une action libératrice et purificatrice. C’est pourquoi, au printemps, nous pouvons adopter efficacement des « stratégies détox » pour alléger notre corps et notre esprit et nous préparer à la bonne saison à venir.

Le printemps est la saison de la détoxication par excellence, comme le confirme la médecine traditionnelle chinoise ;

C’est la saison du mouvement énergétique du foie et de ses viscères correspondants, la vésicule biliaire, qui doit retrouver la force correcte pour soutenir le métabolisme, insuffler force et courage, il faut avoir du foie dans sa vie, encourager la sécrétion de bile pour émulsionner les graisses.

Avant de commencer tout type de régime, il est conseillé de purifier l’organisme, en commençant par le système hépato-biliaire, puis en favorisant le drainage des liquides organiques, en purifiant les reins et les voies urinaires ;

L’organisme utilise ses organes émonctoires pour éliminer les toxines, résultat catabolique de l’alimentation, de la respiration, mais aussi de la « pollution émotionnelle ».

Comment purifier le corps au printemps

Buvez beaucoup d’eau naturelle : il est important, voire essentiel, de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour, si vous n’en avez pas l’habitude, en commençant progressivement, car un excès peut fatiguer les reins ;

L’eau hydrate la peau, active l’intestin et sa motilité, transporte les catabolites vers les voies urinaires pour les expulser et favorise le drainage des liquides stagnants dans les membres inférieurs ;

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La marche rapide : la marche est une panacée et devrait faire partie de notre routine quotidienne, ou si nous ne pouvons pas le faire par manque de temps, au moins trois fois par semaine ;

Marcher une demi-heure à une heure par jour à un rythme soutenu nettoie les bronches et les poumons, entraîne le rythme cardiaque, draine les fluides, stimule la circulation veineuse, libère l’esprit des pensées répétitives et néfastes, stimule les glandes surrénales, produit des endorphines pour le bien-être psychophysique, aide à éliminer les toxines par la peau et incite à boire de l’eau, éventuellement additionnée de sels minéraux.

Les remèdes naturels à base de plantes ou de phytothérapie : les plantes qui sont bonnes pour la purification, notamment en stimulant la fonction hépatobiliaire, sont l’artichaut, le pissenlit, le chardon-marie et la fumaria. Ils peuvent être pris ensemble sous forme de tisane ou, si cela est plus pratique, sous forme d’extrait sec ou hydroalcoolique.

 

  • Artichaut : plante amère qui, grâce à sa cynarine, stimule la sécrétion de bile, l’élimination des toxines et la diurèse, dégonfle l’estomac et réactive la circulation. Il a des propriétés hypocholestérolémiantes.

 

 

  • Chardon Marie : grâce à sa silymarine, il protège et décongestionne le foie, stimule la sécrétion de bile et facilite la diurèse. Améliore tous les états d’inconfort dus à un foie encombré, tels que les maux de tête, les nausées, une vue affaiblie et fatiguée.

 

 

  • Pissenlit : la racine de cette plante a des propriétés dépuratives, agissant sur la fonction hépatique, biliaire et rénale, impliquant les principaux organes excréteurs, tels que le foie, les reins et la peau. Le pissenlit aide à détoxifier les triglycérides, le cholestérol et les acides uriques, stimule la diurèse et aide à réduire la pression sanguine.
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  • Fumaria : plante aux propriétés hépatoprotectrices, elle purifie le foie et la peau, facilite la digestion, l’absorption des gaz en excès, combat la constipation, désinfecte les voies urinaires, utile en cas de cystite. Purifie le sang.

 

Les organes excréteurs qui nous nettoient

Notre organisme est structuré pour effectuer toutes les opérations nécessaires au maintien d’un équilibre correct de ses fonctionnalités. Nous ne sommes pas des robots, mais le corps humain frise la perfection, du moins en puissance ; puis, dans l’action, il y a des éléments controversés qui déstabilisent le mécanisme ;

Les organes excréteurs sont responsables du maintien d’un échange interne/externe correct, microcosme/macrocosme.

Foie : La plus grande glande et l’organe métabolique le plus important de notre corps. Il remplit de multiples fonctions dont la détoxification, la production de protéines et l’élimination des catabolites et des substances nocives ;

Il est structuré pour superviser les processus d’assimilation des nutriments, la vésicule biliaire produisant la bile pour l’émulsification des graisses dans l’intestin.

Les reins : ces deux petits organes régulent l’équilibre hydro-électrolytique, détoxifient et désacidifient le corps, éliminent les catabolites du sang et produisent des hormones pour l’hémopoïèse ;

Poumons : Les poumons fournissent de l’oxygène au sang et éliminent le dioxyde de carbone de l’organisme. Ils représentent notre lien avec le monde, un échange constant entre le corps et l’environnement, entre l’air pur et l’air vicié.

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Ils ont une fonction purifiante et clarifiante. Les poumons sont donc sensibles aux agents pathogènes et aux forces extérieures telles que l’humidité, le froid et le vent. Leur action de contraction et de dilatation rythmique nous ramène aux rythmes vitaux du cœur, à l’alternance du jour et de la nuit ;

La peau : Cet « organe » est étroitement lié à la fonction des poumons, pour lesquels ils exercent une action défensive sur le corps, le réchauffent, contrôlent la surface du corps, la peau, sa température et son humidité à travers les pores. La peau, quant à elle, respire, absorbe et « rejette », et les impuretés de la peau sont souvent un message des poumons ;

Intestin : Le gros intestin est la dernière partie du tube digestif, il élimine les déchets et complète la tâche des poumons.

Les intestins expulsent ce dont nous n’avons plus besoin et ce qui nous alourdit, nous empêchant d’absorber de nouvelles choses. Cela se produit également au niveau mental et émotionnel : un intestin équilibré permet au cerveau de rester fort et équilibré.