Le 17 novembre était la Journée mondiale du bébé prématuré. Voyons pourquoi il est important de souligner le problème de la prématurité, quelles en sont les causes, comment la prévenir et quelques faits.

Journée mondiale du bébé prématuré 2020

La Journée mondiale du bébé prématuré, célébrée le 17 novembre, a souligné l’importance de la prévention, la nécessité de disposer de maisons de naissance mieux équipées et d’un suivi adéquat.

L’attention a été attirée en particulier sur les bébés nés extrêmement prématurés, c’est-à-dire avant 28 semaines. Ces nourrissons présentent des immaturités plus ou moins graves au niveau des organes et des systèmes, et sont donc particulièrement fragiles et nécessitent des soins plus intensifs et une attention spécifique.

Causes et prévention de la prématurité

Malheureusement, le phénomène de la prématurité, même sévère, est en augmentation et a un impact majeur sur la qualité de vie des enfants et de leurs familles, ainsi que sur les coûts des soins de santé. Connaître les causes de la prématurité aide à la prévention. Voici donc les plus courantes :

 

  • les maladies de la femme enceinte, notamment l’hypertension, le diabète et les infections ;
  • des anomalies anatomiques de l’utérus ;
  • la grossesse gémellaire et la grossesse induite ;
  • l’âge de la femme enceinte : moins de 20 ans et plus de 38 ans ;
  • l’alcoolisme ;
  • fumer ;
  • la consommation de drogues.
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Il est évident que certains facteurs de risque ne peuvent être évités, mais on peut faire beaucoup pour d’autres, notamment en adoptant un mode de vie sain et une alimentation équilibrée et nutritive.

Dans une interview accordée à ANSA à l’occasion de la Journée mondiale du bébé prématuré, la ministre de la santé Beatrice Lorenzin a déclaré :

« Il est extrêmement important de réaliser trois choses : la première est la prise en charge et la prévention pendant la grossesse, en évitant les facteurs de risque et les éléments qui peuvent créer des problèmes pour le fœtus, comme le tabac ou l’alcool, et en utilisant l’acide folique, qui fait l’objet d’une campagne permanente. Et soyez suivi par votre gynécologue pour un régime alimentaire correct et tous les examens cliniques à effectuer. Le deuxième élément important est le moment de l’accouchement, en référence à la sécurité du réseau d’obstétrique et de gynécologie. C’est pourquoi j’insiste fortement sur la fermeture des maisons de naissance inappropriées, sur la création d’un réseau de néonatologie-réanimation et aussi sur le transport rapide des prématurés en cas de besoin, un réseau efficace dans tout le pays. Le troisième élément est la prise en charge post-hospitalière, car l’enfant doit être pris en charge même lorsqu’il rentre chez lui ».

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Quelques données sur les bébés prématurés

Chaque année, en France, environ 50 000 bébés naissent prématurément, c’est-à-dire avant la 37e semaine. 2 % d’entre eux sont nés avant la 32e semaine, dans une période gestationnelle où le risque de mortalité est très élevé. Il faut savoir que les taux de mortalité en dessous de 30 semaines de gestation sont de 30 à 25 % des cas, et les bébés qui survivent ont un risque élevé de handicaps plus ou moins graves, inversement proportionnel à l’âge gestationnel.

En Europe, on compte environ 500 000 naissances prématurées par an.